Onderstaande tekst, ongedateerd en ongesigneerd, geeft een overzicht van de salons waar “Le Destin et l’Humanité” in zijn eerste jaren te zien was. Het is tegelijk ook een bloemlezing van de meest lovende commentaren in kranten en tijdschriften uit binnen- en buitenland, gedateerd tussen 1894 en 1909.
Het document is een fotokopie, uit de collectie van Paula en Staf, die het in 1997 in Reynel kregen van Walter Leempoels. Het is m.i. een getypte versie van een door Jef Leempoels zelf geschreven origineel. Leempoels hield van dit soort lijstjes.
Drie paragrafen in het begin en de eindparagraaf heb ik in het vet gezet. Dat zijn duidelijk inlassingen van Leempoels zelf, met quotes op basis van persoonlijke ervaringen en herinneringen. En hij klinkt telkens een beetje zuur want tot drie maal toe voelt hij zich te kort gedaan.
Gezien de opmerking “et la guerre éclata”, op het einde van de derde paragraaf, lijkt het waarschijnlijk dat Jef Leempoels deze tekst schreef tijdens de oorlog, in dezelfde periode dat hij ook zijn “mémorandum d’atelier” opstelde.
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LE DESTIN ET L’HUMANITE
Peint en 1893 et 1894. Par Jef LEEMPOELS
Exposé pour la première fois à l'Exposition Universelle d'Anvers, 1895
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Lorsque Léopold II, ayant parcouru déjà les salles de peinture des sections étrangères, arriva devant ce tableau dans le compartiment belge, il déclara tout haut: "C'est l'œuvre la plus sensationnelle de l'Exposition" et le Ministre des Beaux-Arts, de Burlet, qui accompagnait le Roi, s'adressant à l'auteur, lui dit: "C'est un tableau pour le Musée de l'Etat de Bruxelles; venez me voir à mon cabinet dans le courant de la semaine."
Les journalistes présents insérèrent:
Indépendance Belge - 27 juin - On nous assure que le gouvernement belge a acquis pour le Musée de l'Etat la toile de Jef Leempoels, le Destin et l'Humanité, le tableau des "Mains", cette œuvre d'originalité si saisissante où le symbolisme du sujet contraste si curieusement avec le magistral réalisme de l'exécution. Cette toile exposée pour la première fois à Anvers, y fait, on le sait, sensation et a été vivement admirée par Messieurs Puvis de Chavanne, Cazin et d'autres éminents artistes français.
Fédération artistique - 1er juillet - Le Gouvernement a fait, dit-on, des propositions d'achat à M. Jef Leempoels pour son tableau, le Destin, actuellement exposé à Anvers. Cette œuvre remarquable d'un vrai symbolisme si originalement conçue et si magistralement exécutée, mérite hautement de figurer dans les collections de l'Etat, où elle prendra date et démontrera qu'à notre époque, aux outrancières élucubrations, nous avions aussi des peintres sachant unir le métier à l'idée. Nous espérons que le tableau si curieux de Leempoels restera dans le pays.
L'auteur se rendit chez le Ministre et... l'affaire n'eut pas de suite. Lors de l'exposition particulière de l'artiste au Cercle artistique de Bruxelles en janvier 1895, M. le Ministre des Beaux-Arts, Jules de Burlet l'appela à nouveau à son cabinet pour l'acquisition du Destin par l'Etat pour le musée de Bruxelles... On lui fit comprendre que la question du prix du tableau n'était pas en cause...! Et l'affaire n'eut pas de suite.
La Justice du 10 février 1895 publia... Il s'agissait d'acheter un des tableaux de Leempoels pour le Musée de Bruxelles. On hésite. Pourquoi? Question de prix, misérable question. M. de Burlet a déjà montré beaucoup de bonne volonté artistique, ne pouvait-il persévérer?
Depuis lors, bien des fois, par artistes, amateurs, journaux, fut exprimé le désir de voir ce tableau au Musée de Bruxelles. Même en février 1914, M. Paul Lambotte, Dr des Beaux-Arts, visitant l'exposition organisée dans l'atelier de l'artiste, lui dit: “il faudrait que ces deux tableaux, “le Destin et l'Humanité” et le diptyque “Chacun veut en sagesse ériger sa folie" entrassent au Musée de Bruxelles, c'est une note originale qui n'y figure pas, et vous y seriez bien représenté; écrivez au Ministre pour proposer la chose!” L'artiste répondit: “il m'est impossible de faire cela; j'ai été deux fois en pourparlers d'achat avec un ministre. M. Lambotte, vous m'en parlez devant eux, la direction des Beaux-Arts n'ignore donc nullement que je possède ces deux œuvres. Ne seriez-vous pas dans votre rôle de directeur des Beaux-Arts d'aviser vous-même M. le Ministre!.” L'affaire en resta là et la guerre éclata.
Appréciations de la critique. Fédération artistique, 3 février 1895...Le tableau "des Mains" restera une des œuvres emblématiques les plus fortes de toutes celles conçues dans ces derniers temps; sa place au Musée est tout indiquée et nous nous étonnons qu'elle n'y figure déjà pas. Signé Ed. Louis de Taeye, Inspecteur des Beaux-Arts, Professeur d'Histoire de l'Art à l'institut supérieur des Beaux-Arts d'Anvers.
Patriote du 13 mai 1894.- La salle V a l'honneur de posséder le tableau le plus sensationnel de l'exposition belge, le Destin et l'Humanité de Jef Leempoels.
Fédération Artistique. - 28 juillet 1894 ...Au point de vue de la délicate physiologie de la main, le tableau de Leempoels est un véritable chef-d'œuvre étudié à fond et exécuté avec amour. Au point de vue de l'art symbolique, d'autre part, c'est le tableau le plus intéressant du Salon. Il fait penser. Il est personnel. Il est caractéristique. C'est une œuvre enfin. Signé Ed. Louis de Taeye.
Gazette - 23 janvier 1894 – Leempoels est l'homme aux sujets sibyllins auxquels pour ma part, je me déclare franchement antipathique; mais il faut avouer qu'il les traite avec une véritable supériorité. Sa peinture, serrée à outrance, a de la richesse et de la vigueur. Elle respire une conviction absolue. Quant à sa maîtrise, elle est indiscutable. Signé Gustave Lagye.
La critique étrangère.- Kunstwart de Munich - 1er février 1896. Causerie sur Jef Leempoels, relevée dans l'Indépendance belge du 3 mars 1896... J'attire fortement l'attention sur un artiste qui, selon moi, doit être compté parmi les plus grands du temps présent. L'entière personnalité de Leempoels nous échappe regrettablement, car sa sereine maîtrise plane bien au-delà de celle de ses confrères... sur le Destin... C'est le genre grandiose de l'art qui ne peint ni les sujets beaux ou terribles, mais le beau et le terrible même sans y ajouter de superfétation. Et je ne suis pas seul à saluer avec une insigne joie en Leempoels, la venue d'un artiste si virilement formé et dont l'initiative dans l'art plastique est parfaite.
Le Destin au Salon de Paris en 1897. Libre Parole - 24 avril, jour d'ouverture du Salon...à la peinture, c'est Jef Leempoels, il n'y a pas à dire, qui, pendant toute la journée, a détenu le record de la curiosité publique.
Libre Parole - 23 avril...Il m'a paru être sans contredit le plus curieusement pensé et le plus originalement exécuté de toute l'exposition. J'aurais voulu passer devant cette toile un quart d'heure avec Mme de Thèbes... Du même Leempoels, deux portraits: Amitié, qui sont également des merveilles d'analyse. Ils vous donnent la sensation de la perfection. Gaston Méry.
Heraldo de Madrid - 25 avril - En el Salon entre los 1272 cuadros presentados, Maria par demàs la stencion el que ha expuesto el pintor belga Jef Leempoels titulado el Destino de la Humanidad, cuya contemplacion excita en alto grado curiosidad de los visitantes al Salon... Segun aseveran los criticos, la ejecucion de las manos es tan perfecta, tan artistica y notable que podrian reconstituirse facilmente los distintos personajes à los cuales pertenecen. La idea de Mr Leempoels es de una originalidad notabilisima.
La Plume - 15 mai... Leempoels est un Flamand, il est tout nourri de Van Eyck, il en a la certitude, la précision et le même degré d'alliance de la mystique et de la matérialité. Le Destin où toutes les mains se dressent, où l'on voit des mains, rien que des mains, est une œuvre frissonnante et admirable. Signé Maillard.
Gaulois - 23 avril -... De la Belgique, nous est arrivé du sybolique, mais celui-ci exceptionnellement fort de M. Jef Leempoels. Signé Fourcaud.
Journal des Débats - 23 avril et 4 mai.- Parlez-moi de M. Jef Leempoels pour exprimer nettement avec une décision implacable des pensées qui n'ont rien d'obscur... il y a des mains qu'Albert Durer regarderait avec considération. André Michel, Conservateur au Louvre, Professeur d'Histoire de l'Art à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris.
La Quinzaine - 15 mai -... Leempoels a voulu appliquer avec la dernière fidélité les leçons d'Holbein, et peut-être aussi donner un exemple à ses contemporains. Signé Flandrin.
Gironde (Bordeaux)- 17 juin - Parmi les peintres étrangers les plus intéressants, je citerai Jef Leempoels, un Bruxellois, dont les œuvres resteront, nos descendants les trouveront dans les musées. Le Destin et l'Humanité et l'Amitié sont des prodiges d'exécution méticuleuse qui nous ramènent aux autres prodiges des Primitifs...
Neue Freie Presse de Vienne du 29 mai, par Max Nordau. Trois colonnes sur quatre consacrées au Salon de Paris, sont réservées au Destin et à l'Amitié de Jef Leempoels. Articles repris en partie par l'Indépendance Belge et le Petit Bleu du 1er juillet...Un peintre vient de trouver grâce devant la verve cruelle de l'auteur de Dégénérescence, M. Max Nordau, qui a déchiré à de si belles dents tant de réputations artistiques et littéraires; Et ce peintre est un de nos compatriotes, Jef Leempoels. Max Nordau lui consacre dans Neue Freie Press de Vienne trois colonnes d'éloges enthousiastes où l'Amitié, le Destin et l'Humanité sont traîtées en œuvres magistrales, dignes des plus beaux musées.
Journal de Verneuil - juillet - M. Leempoels dont le tableau, le Destin et l'Humanité, chef d'œuvre de composition, est d'un symbolisme troublant a exposé l'œuvre la plus remarquable peut-être de ce salon. Signé Fleurichand.
Radical - 25 avril - ... Halte-devant le tableau de Jef Leempoels... vous descendez aux détails, vous y trouverez un latent prodigieux. Signé Henry.
Petit Journal - 23 avril - ...Il y a des centaines de mains, cardinaux, évêques, femmes, enfants, forçats, travailleurs. L'exécution d'ailleurs en est si parfaite que l'on pourrait presque reconstituer d'après elles le personnage auquel elles appartiennent.
L'Autorité - 23 avril - De ce côté de la salle, sont deux œuvres splendides peut-être les plus belles du salon, de M. Leempoels. Exécutées avec cette ténuité d'exécution qui permet de faire des chefs-d'œuvre, avec ce dessin correct et cette brosse à la fois habile, intelligente et vibrante...Toutes les religions du monde offrent leur holocauste et implorent le seigneur, on ne voit que des mains, mais elles sont d'une grande intensité d'expression. La figure du Très-Haut se perdant dans l'obscurité et le mystère, et ne se laissant voir qu'à demi, est pleine d'indulgence et de justice à la fois. C'est magnifique. Signé Mécène.
Libéral (Madrid) - 27 avril - En el Salon en Paris esta blamando la dencion un cuadro del pintor belga, Leempoels, titulado El Destina de la Humanidad. Los criticos se hacen lenguas de la obra y el publico queacude al salon, lo primera que visita es la obra del artista belga... Si esto cuadro se presentase en una Exposicion nacional nuestra, tenemos por cierto que se le consideraria en una obra de un pintor loco, y ademas muy media no en la ticnica.1
Puis encore New York Herald des 23 et 24 avril. A painter of hands... The hands are admirably painted.
Daily Telegraph - Londres, 25 avril - Atheneum, idem, 15 mai; Hufvudstadbladet (Helsingfors) - 25 mai - etc; etc...
Fédération artistique - 23 mai - Les indéniables triomphateurs des salons de cette année, disons le de suite sans hésiter à nous en faire gloire, sont deux Belges: M. Alexandre Struys et Jef Leempoels.- (Le tableau de Struys, "la visite au malade", figure depuis au Musée de Bruxelles). Si je dis triomphateurs, c'est que vraiment ils triomphent d'abord de tout le bruyant succès qui s'est fait autour de leurs œuvres, ensuite et surtout de toute la supériorité où l'art de celles-ci les élève au-dessus du niveau général. Ils surnagent invinciblement sur ce flot monstrueux de plus de 7 000 œuvres.
...et c'est pour ce même motif que je me placerai à un point de vue plus élevé devant le tableau: le Destin et l'Humanité de M. Leempoels. C'est une expression d'art absolue et définitive, Signé Paul Kuhstohs, peintre.
Idem - 27 juin ...Citation d'après l'article de Max Nordau, dans Neue Freie Presse du 29 mai...Ici le peintre a rempli une des plus hautes tâches de l'artiste, voilà l'Idéalisme sain pour lequel j'ai été fier de combattre...
Comme étude de mains humaines, ce tableau est une pièce de musée et dont je n'ai pas trouvé jusqu'à présent l'équivalent. Signé E.M. (peintre).
Ce tableau fut exposé avec un égal succès à Munich (1895); Berlin (1896); Budapest; à l'Exposition Universelle de Saint-Louis (Etats-Unis) en 1904, où l'Etoile Belge - 20 août - rapportait: les tableaux à succès sont Courtens, Heymens, etc... et comme clou les mains de Jef Leempoels.
La Gazette de Liège - 8 juin -sous la signature de P.D.B. Tout d'abord on remarque un tableau allégorique de Jef Leempoels, le Destin, exposé à Bruxelles, il eut déjà un gros succès, mais ici c'est le délire...Ce tableau est d'un étudié, d'un fini remarquable, aussi est-il colossalement admiré. J'ai vu une femme à genoux, scrutant immobile les moindres détails pendant un quart d'heure, se relever et pleurer comme un enfant. Quinze jours après la fermeture de cette exposition universelle, le plus important journal de Saint-Louis, le "Post Dispatch", sous la plume de l'éminent critique Jon. E. Gorse, consacrait une page entière à ce tableau. Il disait notamment: entouré d'œuvres intéressantes, ce tableau rayonnait par-delà la salle; tous ceux qui le virent en parlèrent ou en écrivirent à leurs amis; les prêtres en firent le sujet de leurs sermon; les critiques louèrent le dessin, la composition, la couleur et la maîtrise de la technique. Et dans la discussion, quand on parle de l'exposition universelle, il est un des cinq tableaux que l'on évoque, s'il n'en est pas le plus important... d'ailleurs le sujet est si intéressant qu'il arrête l'attention même lorsqu'il est reproduit en blanc et noir, et sa couleur d'autre part est si satisfaisante, si magnifique, que ce tableau peut vivre avec cela seul.
Le World de New York - 9 avril 1905 - lui dédie également une page entière. La revue Public Opinion de New York - 20 mai 1905 - lui consacre aussi une longue étude qui débute ainsi: l'une des plus merveilleuses et plus intéressantes peintures à l'Universelle de Saint-Louis, était le tableau "des Mains"(sous lequel il est généralement connu) du distingué peintre flamand Jef Leempoels. Seulement ceux qui ont vu l'original peuvent apprécier sa prodigieuse technique et son symbolisme. La conception est tout à fait unique et son geste psychologique est de grande profondeur. Signé Whitworth.
La Revue d'Art, The Perry Magazine (Malders - Boston, Etats-Unis) - n° de janvier 1905 - sous la plume de A.B.P. et sous la rubrique: "le plus grand peintre de Belgique" étudie l'œuvre de l'artiste ainsi: écrire sur Jef Leempoels est raconter l'histoire d'un des artistes vivants les plus distingués d'Europe, et peut-étre, si la prophétie n'est pas extravagante, d'un des plus grands artistes de tous les temps,..(et après avoir décrit et loué le Destin) l'écrivain rapporte que l'histoire de la peinture aurait perdu quelque chose si ce tableau n'avait jamais été exécuté.
Exposition de Venise - 1909 –
Stampa (Turin) - 27 juillet. Il padiglione que il Belgio il primo saluto va a Jef Leempoels. Il Destin() e l'Umanita... E il trionfo del carattere e dell' espressione... Signé Thovez.
Stampa (idem), Turin, 24 avril...il primo posto ai noti quadri del Leempoels, le Destin et l'Humanité, straordinari di diligenza primitiva e di intensita psicologica.
Matin d'Anvers, 30 avril, exposition de Venise. Les Leempoels, la Destinée où des milliers de mains se tendent vers la face du Christ...d'une exécution admirable, d'une intensité d'expression profondément émouvante, attirent surtout l'attention.
Ce tableau a été souvent reproduit dans journaux et revues, il eut même les honneurs de la caricature: Journal amusant de Paris - 1er mai 1897; Jugend de Munich (1896). Des poésies lui furent dédiées en Europe et dans les deux Amériques, et pour une vingtaine de fois au moins, il fut la source d'inspiration dans ses données générales pour l'exécution d'affiches et affichettes pour le lancement de l'un ou l'autre produit.
Il fut même plagié. La Réforme (de Bruxelles) du 19 avril 1897, rapporte sous le titre, Choses du Transvaal-L'Apothéose du Président Kruger... Il est intéressant de donner la reproduction (la Réforme la donne, ce qui permet de constater le plagiat) de la grande toile allégorique de Mme. Dubrucq-Denis2, exécutée durant les évènements de janvier 1897, et acquise par le Gouvernement du Transvaal pour être placée au Volksraad de Prétoria... La peinture de Mme. Dubrucq-Denis est un document historique, dont les grandes lignes rappellent à s'y méprendre certain tableau de M. Jef Leempoels, “le Destin et l'Humanité”3.
Outre les plus hautes distinctions, médailles d'or, grande médaille d'or et Grand Prix aux expositions universelles, ce tableau valut à Leempoels d'être élu sociétaire de la Société Nationale des Beaux-Arts de France; membre correspondant de la Secession de Munich; membre du Comité de Patronage de l'Exposition de Monte-Carlo; membre d'honneur de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Milan.
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1 Het is niet duidelijk of Jef Leempoels het Spaans machtig was. Vermoedelijk niet, want anders had hij de laatste zin wel weggelaten. Vrij vertaald is dat “Als dit schilderij zou worden gepresenteerd op een van onze nationale tentoonstellingen, dan zijn we er zeker van dat men het zou beschouwen als een werk van een gekke schilder, met bovendien een zeer gemiddelde techniek.”
2 Mevr. Dubrucq (echtgenoote van den Belgischen Consul voor den Congo-Vrijstaat te Pretoria) schilderde een allegorisch tafereel, waarop een bonte menigte, bestaande uit alle klassen der bevolking, met geestdrift de beeltenis van Pres. Kruger toejuicht, waarboven twee engelen zweven, die ‘Oom Paul’ een lauwerkrans op de slapen drukken. Vele Pretorianen hebben de schilderij bewonderd. Oom Paul, die ook een bezoek in de Skinnerstraat bracht, waar de Consul woont, zei: ‘Het is zeer mooi, maar ik verdien waarlijk niet zooveel eer.’ (Neerlandia, 1e jaargang 1896-1897)
3 De originele tekst in het artikel is “Christ dominant le monde”. Dat is een bijkomende aanwijzing dat het overzicht van de hand van Jef Leempoels is. Het ergerde hem mateloos als de titels van zijn werken fout geschreven werden. Enkel degene die het originele krantenartikel onder ogen had, kon die correctie maken. Degene die het nadien overgetypt heeft, had die voorkennis niet.
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